Barne Mustii est un employé de bureau sans histoire, dans un monde de fantasy moderne. …
Un bon petit conte contemporain
5 stars
Je l’ai fini en début de semaine mais eu peu de temps pour poster ici.
Ce roman de #fantaisie urbaine s’inspire très fortement de la réalité pour nous embarquer dans une quête où les protagonistes ne font pas que marcher (coucou Tolkien !), où le monde est peuplé de toutes les créatures de la #fantasy classique.
Sans dévoiler l’intrigue, vous y trouverez (oui, parce que vous allez le lire, si si 😁 ) un héros mais pas trop, du capitalisme comme on le déteste, du mouvement syndicaliste de haute voltige, et un peu d’espoir qui fait plaisir.
À noter que les personnages sont bien dépeints et très réalistes. On s’identifie facilement aux prises de conscience progressives de Barne, que je ne détaillerai pas ici pour ne rien divulgâcher.
Merci à @gee@framapiaf.org pour son conte de fée contemporain, j’ai passé un très bon moment.
Imaginez une Terre poncée, avec en son centre une bande de cinq mille kilomètres de …
La Horde Du Contrevent de Alain Damasio
3 stars
J’ai presque fini. C’est très bien écrit, bien que l’utilisation de caractères typographiques pour indiquer qui parle est un peu déroutant. J’ai un peu de mal à me concentrer dessus, ce n’était peut-être pas le bon moment pour le commencer.
La cohérence de l’histoire en elle-même m’échappe un peu : vu ce qui semble être un enjeu majeur d’atteindre l’origine du vent, ne former qu’une seule horde par génération, alors que l’éducation des futurs membres de la horde prend du temps, et que le voyage à pieds est obligatoire et extrêmement long, me parait peu vraisemblable.
Le pire étant que cette horde unique passe par un chemin unique : tout droit. Et si le chemin est mortel, tant pis. Et si quelqu’un pouvait les rapprocher un peu en les conduisant, tant pis aussi, c’est à pieds que ça se passe. C’est la trente-quatrième horde, 34 générations pour apprendre la cause …
J’ai presque fini. C’est très bien écrit, bien que l’utilisation de caractères typographiques pour indiquer qui parle est un peu déroutant. J’ai un peu de mal à me concentrer dessus, ce n’était peut-être pas le bon moment pour le commencer.
La cohérence de l’histoire en elle-même m’échappe un peu : vu ce qui semble être un enjeu majeur d’atteindre l’origine du vent, ne former qu’une seule horde par génération, alors que l’éducation des futurs membres de la horde prend du temps, et que le voyage à pieds est obligatoire et extrêmement long, me parait peu vraisemblable.
Le pire étant que cette horde unique passe par un chemin unique : tout droit. Et si le chemin est mortel, tant pis. Et si quelqu’un pouvait les rapprocher un peu en les conduisant, tant pis aussi, c’est à pieds que ça se passe. C’est la trente-quatrième horde, 34 générations pour apprendre la cause de la violence du vent. Ça ne paraît pas très logique.
Zelu est nigériano-américaine. Zelu est paraplégique. Zelu est auteure. Mais Zelu n’est pas reconnue : …
La mort de l’auteur de Nnedi Okorafor, Fabien Le Roy
5 stars
Ayant toujours apprécié les romans de cette autrice, je me suis plongée dedans, et j’ai eu du mal à le lâcher tant il est immersif. À noter que l’une des héroïnes est une femme paraplégique plutôt badass, l’autre une robote et une IA. La culture nigériane y est très présente, de même que l’IA, même si ce n’est pas le sujet principal. On sent que c’est le conte qui nous permet de vivre et d’êtres humaines.
C’est un roman #SF inattendu et palpitant.
#vendredilecture#mastolivre
Le roman est écrit à la première personne et se déroule dans un monde où les dieux existent et sont un peu plus fréquentables que les dieux grecs, mais pas de beaucoup.
Il est palpitant et très visuel.
#fantasy#mastolivre
Sur Gethen, planète glacée, il n'y a ni hommes ni femmes, seulement des êtres humains. …
La main gauche de la nuit de Ursula K. Le Guin
2 stars
Je l’ai lu parce que c’est une référence incontournable de la SF. D’un point de vue purement historique, ce roman a eu son importance et a joué un rôle indispensable. Et c’est certes très intéressant, ne serait-ce que pour poser des questions pertinentes sur la représentation que nous nous faisons du genre et de la sexualité.
Mais si dans le contexte, le male gaze peut se justifier (entre autres l’année à laquelle le roman a été écrit), je trouve que le roman vieillit assez mal.
Tout le roman passe par le regard d’un mâle hétérocentré, ce qui pose le problème de valider son point de vue à lui, puisque c’est lui qui s’exprime à la première personne. Et pour visiter une planète dont les autochtones sont androgynes avec des cycles d’hermaphrodisme, on est loin d’avoir le regard le plus approprié.
J’imagine que le roman aurait eu moins de succès à …
Je l’ai lu parce que c’est une référence incontournable de la SF. D’un point de vue purement historique, ce roman a eu son importance et a joué un rôle indispensable. Et c’est certes très intéressant, ne serait-ce que pour poser des questions pertinentes sur la représentation que nous nous faisons du genre et de la sexualité.
Mais si dans le contexte, le male gaze peut se justifier (entre autres l’année à laquelle le roman a été écrit), je trouve que le roman vieillit assez mal.
Tout le roman passe par le regard d’un mâle hétérocentré, ce qui pose le problème de valider son point de vue à lui, puisque c’est lui qui s’exprime à la première personne. Et pour visiter une planète dont les autochtones sont androgynes avec des cycles d’hermaphrodisme, on est loin d’avoir le regard le plus approprié.
J’imagine que le roman aurait eu moins de succès à sa sortie si le personnage principal avait été Ong Tot Oppong, qui fait partie de la première équipe d’observation et dont le rapport d’observation remplit le chapitre 7 (et m’a paru arriver comme un cheveu sur la soupe ; ceci dit ce cheveu sur la soupe, c’est l’autrice qui reprend la main, et c’est un chapitre à ne pas louper), probablement parce que c’est une femme et qu’elle tient compte des retours de son équipe, elle. Ou le point de vue de l’autochtone devant ce colon qui n’en est pas un mais en est un quand même.
D’ailleurs, au vu des réactions du personnage principal, il fait peu de cas de ce rapport, on se demande même s’il l’a lu. Et c’est ce qui rend indéniable le fait qu’on est en face d’un mâle hétérocentré pur jus, en plus de ses préjugés sexistes d’un autre âge.
C’est pour cette raison que j’ai trouvé le concept intéressant mais que je n’ai pas aimé ce roman. J’en ai un peu marre qu’on m’impose le regard masculin par défaut comme le seul point de vue possible. Et c’est d’autant plus dommage que le sujet du roman mériterait un regard beaucoup plus pertinent.